Assassinat par amour

« Assassinat par amour », c’est ainsi que le journaliste du Constitutionnel intitule son article[1] relatant les audiences des 22 et 23 mai 1857 de la cour d’assises de l’Hérault au cours desquelles un dénommé Jean-Baptiste Bruno est jugé pour l’assassinat de Rosalie Castelbon.

Photomontage de l’article publié le 27 mai 1857.

Rosalie est née à Aumessas, dans le Gard, et descend des Castelbou de la paroisse St-Germain de Bournac, à Saint-Affrique, en Aveyron.

L’acte de décès[2] de Rosalie, daté du 26 février 1857, ne mentionne en rien les circonstances de sa mort. Tout au plus le fait qu’elle n’ait que vingt-deux ans et qu’un commissaire de police soit mentionné comme co-déclarant laisse supposer que sa mort avait une cause inhabituelle.

De son côté, Jean-Baptiste Bruno a été envoyé au bagne en Guyane française où il est décédé le 6 mai 1876[3].

Merci à Christian pour la trouvaille.


[1] « Le Constitutionnel », 2e année, n°147, 27 mai 1857, p. 3.
[2] Archives départementales de l’Hérault, 5MI 1/124, 1857, acte n°293.
[3] Archives nationales d’outre-mer, FR ANOM COL H 364, matricule n°7197 / 4293.

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